Le regard affûté de LIGNES/auto décrypte la nouvelle DS N°8

Après la diffusion des premières images de la voiture camouflée le 21 novembre, après la révélation de son nom début décembre, voici – enfin ! – toutes les informations officielles sur la nouvelle DS N°8. Comme à son habitude, LIGNES/auto va décrypter à sa manière cette étape importante de la vie du nouveau flagship de DS Automobiles.

Nous allons évoquer cette nouvelle silhouette sous un angle différent. Vous allez ainsi comprendre ce qu’elle a en commun avec la Citroën BX de 1982, avec la CX de 1974, avec la future Lancia Gamma de 2026 et même avec une nouveauté du constructeur chinois GAC. Bref, une présentation “à la LIGNES/auto“… (Rappelons que la lecture du site est bien plus agréable sur un écran de PC ou de Mac…)

LES DESSOUS DE LA DS N°8 : UNE PLATEFORME TRÈS MODIFIÉE
Commençons par le commencement : la plateforme de la DS N°8 n’est pas exactement celle de la Peugeot e3008 : la STLA Medium. Officiellement, DS précise que cette plateforme évoluée “a été optimisée en longueur et en largeur pour accueillir des batteries jusqu’à une capacité utile de 97,2 kWh. Elle permet également de recevoir les grandes roues de 740 mm de diamètre. Cette synthèse entre capacité de batterie, empattement maitrisé et jantes de grande dimension est unique sur le marché.” Unique, mais pas pour longtemps.

Le maître Thierry Métroz, responsable du design de la marque DS Automobiles, explique à l’élève LIGNES/auto les secrets de la plateforme STLA Medium “EVO”. Photo : © LIGNES/auto

Si DS Automobiles peut compter sur de lourdes modifications de la plateforme STLA Medium qui devient STLA Medium “EVO”, c’est parce qu’elle va la partager en interne avec la prochaine DS N°7 (présentée en 2025, commercialisée en 2026), et aussi avec la prochaine Lancia Gamma de 2026 qui sera produite dans la même usine de Melfi, en Italie. Et c’est grâce à l’apport du programme italien que les bases de la plateforme STLA Medium “EVO” ont été adoubées avec un recul du pare-brise avec modification de la baie, et un abaissement des points durs du pavillon.

Effectivement, les travaux sur la DS “D85” – devenue N°8 ci-dessus – ont été accompagnés de ceux menés sur la prochaine Lancia Gamma que Jean-Pierre Ploué (alors responsable du design de la marque italienne) voulait dynamique et “aéro-efficiente”. Ce que ne permettait pas la plateforme STLA Medium en l’état. Et ce que Jean-Pierre Ploué veut, devient rapidement réalité ! En tous les cas à l’époque où le groupe Stellantis était dirigé par Carlos Tavares…

Photo : © LIGNES/auto

Ce schéma des architectures de la Peugeot e3008 en bleu et de la DS N°8 en blanc ci-dessus montre clairement les modifications effectuées pour les DS N°8, prochaines DS N°7 et Lancia Gamma : en 1, capot abaissé de 5 cm, ce qui est énorme en termes d’architecture, en 2 pare-brise reculé, en 3 baie de pare-brise rendant possible un abaissement de la planche de bord de 5 cm, en 4 abaissement du pavillon de 6 cm, c’est très impactant pour le SCx notamment, en 5 possibilité d’inclinaison plus forte (30°) des dossiers arrière de la N°8 et en 6 allongement de la poupe lié au positionnement plus statutaire de la DS N°8. DS Automobiles est donc la première marque à bénéficier de cette évolution de la STLA Medium, et l’équipe de designers, menée par Thierry Métroz, a profité de ce “package” pour offrir une belle habitabilité en rang 2, malgré la ligne dynamique et plongeante imposée par le concept fastback.

Photo : © LIGNES/auto

Évoquons ensuite l’architecture technique de la DS N°8 qui, comme toute architecture 100% électrique, présente ses avantages et ses inconvénients. Ci-dessus, bien que la ligne du point “H” (au niveau de la hanche) soit classiquement positionnée par rapport au plan de référence (en 1), on note que la cellule habitacle est rehaussée à cause de la présence des batteries sous le plancher, en 2. C’est la base d’une architecture 100% électrique qui impose une hauteur plus généreuse que celle d’une voiture thermique, mais ici maîtrisée à 1,58 m sur la DS N°8.

Thierry Métroz, directeur du design de DS Automobiles, nous confie que “le travail sur la plateforme modifiée a été entamé dès 2018, avant les premiers dessins du projet D85. Ça a duré un an avec les équipes d’architecture pour apporter les évolutions que l’on voulait sur la STLA Medium. Toutes ces modifications nous ont permis de donner une vraie élégance à la silhouette, plus berline que SUV. Cette silhouette fastback est très efficace en aéro. Et c’est également un véritable gain de poids” avec un chiffre final de 2,1 tonnes.

DS N°8 ET LANCIA GAMMA : 100% ÉLECTRIQUE OU PAS ?

Puisque l’on évoque la prochaine Lancia Gamma, future cousine de la DS N°8, mettons-là en face de cette dernière. Nous avons demandé à Thierry Métroz si la future Lancia bénéficiera bien de cette plateforme “EVO”. “Oui, Lancia va reprendre cette architecture. On l’a conçue pour la DS N°8, pour la DS d’après qui va bénéficier de toutes ces évolutions d’architecture et de ces avantages et Lancia l’utilisera pour la Gamma.” Première information d’importance, la Lancia sera plus courte que la DS N°8 qui affiche 4,82 m de longueur. Avec une valeur d’environ 4,60 m, l’Italienne restera plus proche en gabarit de la Peugeot e3008, mais avec des proportions plus racées grâce à la plateforme STLA Medium “EVO”.

Nous avons ensuite demandé à Cyprien Laurentie – responsable produit de la DS N°8 – si elle sera également proposée en motorisation thermique hybride comme Lancia l’a annoncé pour sa future Gamma. L’éventualité d’un “retour” à l’hybridation sur une DS pourrait avoir lieu sur le modèle suivant la DS N°8 (la DS N°7). Si l’on en croit le discours du patron de la marque, Olivier François, celui du responsable produit DS N°8 et la logique industrielle, ce serait donc plutôt la prochaine DS N°7 qui pourrait être multi-énergie afin d’assurer des volumes conséquents, alors que la DS N°8 resterait 100% électrique. DS Automobiles annonce d’ailleurs officiellement dans son communiqué que “la DS N°8 est la première création de la Marque – et plus largement du groupe Stellantis en Europe – exclusivement 100% électrique.” Nos confrères de l’argus pensent le contraire. A suivre donc…

Illustration: ©-Didier Ric – l’Automobile Magazine

A noter que ce jeudi 12 décembre, notre excellent confrère Didier Ric de l’Automobile Magazine (ci-dessus) évoque la possibilité que le projet Opel Manta conçu sur cette base, et abandonné depuis, pourrait renaître sous les traits d’un coupé 4 portes Alfa Romeo GTV en 2028, produit lui aussi en Italie. A lire ici : https://www-automobile–magazine-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.automobile-magazine.fr/scoops/article/45909-future-alfa-romeo-gtv-une-peugeot-e-408-a-la-sauce-italienne-en-2028.amp

L’AÉRODYNAMIQUE : FIL ROUGE DE L’ÉTUDE

Avec une base technique presque commune, mais avec des modifications de la plateforme et une silhouette plus dynamique, la DS N°8 est plus efficiente que la Peugeot e3008 (cercles en jaune) Photo : © LIGNES/auto

La marque DS peut être fière de l’aérodynamique de sa N°8. Non pas qu’elle affiche des records dans tous les domaines (encore que…) mais surtout parce que l’impact de l’aéro n’a pas détérioré le design. Au contraire, les deux univers ont été menés de front : “chaque pièce qui compose la carrosserie a été étudiée en soufflerie. L’ensemble du travail sur l’aérodynamique représente un gain d’autonomie de 60 km WLTP et 75 km sur autoroute. Cette prouesse technologique a été réalisée sans aucun compromis sur l’attrait du design extérieur. Le Cx de la N°8 est de seulement 0,24, pour un SCx de 0,63 dm2, parmi les meilleurs de sa catégorie.

Photo : © LIGNES/auto

Le constructeur précise que “cette aéro-efficience est complétée par les entrées d’air pilotées (ci-dessus) : des volets mobiles intégrés au bouclier avant. Lorsqu’ils se ferment, le gain aérodynamique obtenu est de 95% par rapport à une entrée d’air classique – soit + 22 km sur autoroute – et encore de 40% en comparaison de dispositifs concurrents.

Photo : © LIGNES/auto

Notons également la présence d’un discret becquet arrière ci-dessus qui participe pleinement de la réduction du Cx). Et c’est là que la DS N°8 rejoint son aïeule de 1982 : la Citroën BX ! L’immense hayon arrière qui dégage bien l’entrée de coffre (jusqu’à 620 litres sous tablette) est réalisé en matériaux composites et intègre donc les formes et découpes de ce becquet en une seule pièce ! Les ouvrants (portes et capot avant) sont quant à eux en aluminium.

L’ACOUSTIQUE PEAUFINÉE
La DS N°8 est intégrée au pôle Premium de Stellantis pour l’heure constitué de trois marques : Alfa-Romeo, DS Automobiles et Lancia. À ce titre, la nouvelle venue veut mettre en avant le “savoir-faire” à la française, notamment en termes de choix des matériaux, de qualité d’assemblage, de design et de l’expérience vécue à bord.

Produite sur la même plate-forme et dans la même usine que la prochaine Lancia Gamma, la DS N°8 tente de faire la différence avec une acoustique travaillée : plus de deux mètres carrés de matériaux absorbants dans le compartiment moteur, un pare-brise acoustique de près de 5 mm, des vitrages acoustiques avant et arrière, des joints d’étanchéité travaillés (ci-dessous), etc. Mais avec le carry-over imposé par l’ex-patron du groupe, Carlos Tavares, la Gamma pourrait logiquement rependre tout ou partie de ces éléments…

Photo : © LIGNES/auto

Ci-dessus, vue détaillée de la porte arrière de la DS N°8. Chez DS, on est très joint(s) ! En 1, une feutrine haut de porte au niveau de la jonction pavillon. En 2, un travail délicat opéré au niveau de la poignée d’ouverture, pour l’étanchéité et l’acoustique. En 3, le joint classique du pourtour de porte. En 4 un joint supplémentaire d’étanchéité et en 5, le débord de la finition extérieure de bas de caisse.

LE VOLANT EN “X” : N’AYEZ PAS PEUR !

Le volant à l’air immense (surtout ici, dévoilé par Thomas Bouveret, responsable du design intérieur DS Automobiles et aussi d’Alfa Romeo) mais à bord, il est parfait, rassurez-vous… Photo : © LIGNES/auto

Autant être franc, le dessin du volant aperçu sur une photo “espion” cet été nous a un peu effrayé ! LIGNES/auto a pu prendre en main ce drôle de volant en “X” (à l’arrêt, évidemment) et toutes nos craintes se sont évanouies d’un coup car, contrairement à ce que la photo ci-dessus pourrait laisser croire, il a un diamètre contenu.

Le volant chauffant s’adapte aux différentes configurations des ambiances à bord, avec trois coloris distincts.

Par ailleurs, ses branches en “X” facilitent la position 10h10 alors que deux ergots rassurent en permettant la position 9h15. Il facilite surtout l’accessibilité et la visibilité des commandes logées de part et d’autre du moyeu. En outre, le “pilotage” de la DS N°8 ne se fera pas sur les spéciales du rallye de Monte-Carlo, donc… À noter également ci-dessous la console centrale sur deux niveaux : partie supérieure fine en 1, avec logement recharge téléphone, et une partie inférieure en 2 avec un large bac de rangement.

UNE TEINTE ‘BITON ÉTENDU‘ NOVATRICE. ENFIN PRESQUE…
Thierry Métroz nous le confie que “l’inspiration ASL sur l’avant – voir notre post consacré à ce sujet – se retrouve avec le biton étendu. On vient déployer le noir du pavillon sur la partie centrale du capot moteur qui est une première mondiale pour un capot biton en grande série.” C’est un challenge qui a été réussi grâce à l’impression par jet d’encre, comme avec votre imprimante. Mais en mieux et plus résistant ! Son process d’application s’affranchit d’une phase de cuisson et limite ainsi les émissions de gaz à effet de serre.

Le biton “étendu”, c’est à dire jusqu’au capot avant en plus du pavillon, est une option sur les deux niveaux de finitions Pallas et Étoile.

Il s’agit d’une technologie qui a notamment été développée par BMW pour des propositions d’impressions avec la même technique sur sa M3 notamment, (voir ci-dessous) mais Thierry Métroz précise à juste titre qu’il s’agit sur la DS N°8 “d’une opération qui s’effectue en ligne et qui concerne un modèle de grande série, et non une opération de ‘sur mesure’. Le biton étendu est une référence à l’univers de DS Automobiles, mais il est surtout une référence à la grande carrosserie française. Dans les années 30, les voitures de luxe adoptaient presque toutes le biton, notamment les Bugatti !

DS LUMINASCREEN, UN NEZ QUI BRILLE
Grande innovation de la DS N°8 : le Luninascreen. Thierry Métroz précise que “l’ancienne calandre devient ici un élément lumineux – standard sur le second niveau Étoile – avec le logo éclairé et un graphisme vertical de part et d’autre. C’est une pièce qui a demandé beaucoup de travail en fonction notamment des réglementations.” Les designers se sont empressés de dessiner ce luminascreen au lendemain de la possibilité offerte par la réglementation européenne de pouvoir éclairer le logo.

Photo : © LIGNES/auto

Pour les prochaines silhouettes de DS, Thierry Métroz nous révèle que “notre luminascreen va changer en proportions en fonction des modèles. Le successeur du DS7 va garder ce principe-là avec une géométrie un peu différente. Et quand on fera une petite DS, on va encore jouer sur les proportions, mais on gardera toujours ce signe de reconnaissance.

La “calandre” Luminascreen de la DS N°8 est largement inspirée de celle du concept-car ASL de 2020. Retrouvez ce que le concept a légué à la voiture de série dans un post dédié.

S’il s’agit d’une première pour DS Automobiles, l’idée du Luminascreen pourrait devenir une tendance lourde, avec des écrans qui pourraient, selon les législations des différents pays, accueillir des messages, à l’arrêt… voire en roulant. La toute nouvelle GAC Hyptec HL (ci-dessous à droite au côté de la DS N°8) a été dévoilée le 26 novembre dernier avec également une “calandre active et lumineuse”.

THIERRY MÉTROZ NOUS PARLE DU DESIGN DE LA DS N°8

LIGNES/auto révèle quelques secrets du design du projet D85 devenu DS N°8. Bienvenue dans le studio de DS Automobiles, là où tout a commencé pour la DS N°8. Un lieu emblématique, puisque c’est ici que l’équipe de Jean-Pierre Ploué s’est installée lorsqu’il fut nommé patron du design Citroën à l’entame de la décennie 2000. Il ne pouvait pas alors imaginer que “son” studio deviendrait celui d’une nouvelle marque française au nom historique de DS…

Photo : © Christian Martin

Le planning ci-dessous explique clairement le déroulé du programme qui a été mené en grande partie pendant la pandémie de la Covid. Thierry Métroz nous explique que le premier manifeste (de couleur verte sur le document ci-dessous) “a été réalisé dès 2019 avec le style de l’ASL posé sur la plateforme STLA Médium dans sa version “EVO”. On y a ajouté la silhouette fastback et on l’a testé en clientèle pour valider le style et la silhouette. Ce tout premier test a eu d’excellents retour, notamment sur la silhouette qui n’a pas été considérée comme un SUV et que c’était bien plus élégant.” Thierry Métroz explique cependant que le vrai démarrage du projet D85 (future DS N°8) a réellement commencé en 2020, une fois le concept d’architecture validé par le manifeste. Et c’était pendant la période de confinement due à la Covid 2020. Les équipes travaillaient en vidéo-conférences, mais ce calme imposé a permis au contraire de travailler encore plus finement le design.

La première revue de design est nommée “CT” pour… Carlos Tavares, le désormais ex-CEO de Stellantis, et a lieu au cours de cette année 2020. Elle lance réellement le projet avec le thème de style qui a conquis le patron. Après un test clientèle en 2021 (en deux étapes : clientèle d’Europe du Nord et clientèle d’Europe du Sud), l’ultime test de gel de style a lieu en 2022. Thierry Métroz nous confie “que le design est alors à 98% celui de la DS N°8 mais à l’époque, il fallait obligatoirement que la voiture sorte première du test. On a réussi, et donc il y a eu l’étape du gel de style et on a pu engager les dizaines de millions d’euros pour les outillages.” Quant aux 2% de différence entre le test et la série, Thierry Métroz explique “qu’il s’agit principalement de la convergence technique, économique, ou de mise au point des couleurs et matières. Il n’y avait plus de remise en cause de style.” La présérie est lancée en 2023.

Photo : © Design DS Automobiles

Entre le manifeste de 2019 ci-dessus, et le gel du style de la DS N°8 ci-dessous, pratiquement trois ans se sont écoulés. Le design a nettement évolué. En 1 : le thème fastback, dynamique, vu sur l’ASL sera conservé sur le manifeste ET sur la voiture de série. En 2 un gros travail de style a redonné du muscle sur l’aile arrière et une simplification du panneau AR. En 3, le biton étendu du concept ASL et du manifeste a été conservé sur le capot moteur. En 4 : les “ailettes” de part et d’autre du capot ont disparu… En 5, les DRL ont été simplifiés. En 6, les flancs ont adopté des volumes moins concaves.

Ci-dessous, ce détail est représentatif du travail effectué à la demande de Frédéric Soubirou, responsable du design extérieur de DS Automobiles, sur la zone répertoriée en 2 sur les photos ci-dessus. L’aile arrière a abandonné les rondeurs du manifeste pour retrouver subtilement de la force, grâce à un volume creusé et à une ligne de nervure plus affirmée. Elle part du feu et meurt dans la porte arrière. Elle est ensuite secondée par la ligne qui file vers l’optique avant et le décalage sur le flanc de ces deux lignes n’est pas sans évoquer celui qui fait l’une des forces du design de la CX de 1974, signée Robert Opron. Le muscle de l’aile est complété par une ligne en légère inflexion vers le passage de roue.

Photo : © LIGNES/auto

“DS, IL FAUT RANGER TA CHAMBRE”
Avec la DS N°8, une nouvelle ère s’ouvre pour la marque française. C’est une aubaine et, à la fois, un petit casse tête qui doit être réglé dans le temps : l’homogénéité dans la lecture de l’image de marque, à savoir, la lecture des logos et des noms de modèles. Évidemment, nous n’en sommes plus au temps où Citroën galérait avec sa “ligne DS” pour positionner tous les logos de la marque et du modèle. Le concept-car Citroën-DS Numéro 9 en est la preuve puisque le nom du concept-car n’apparaissait que sur sa plaque d’immatriculation laissant la place au logo DS et au nom Citroën, ci-dessous !

Aujourd’hui, la DS4 propose le logo “DS” sur son hayon, alors qu’il disparaît sur la DS N°8 au profit du nom de la marque, avec le “N°8” est situé en dessous. L’arrivée de la DS 4 X-Tense 100% électrique sera-t-elle l’occasion pour DS de rattacher ce modèle à l’identité de la DS N°8 ? Et que dire du petit logo latéral en amont du montant de porte arrière, toujours sur la DS4, inexistant à cet emplacement sur la DS N°8 ? La nouvelle identité doit se mettre en place et, hors restylage coûteux, il faudra sans doute patienter quelques années avant que tout rentre dans l’ordre avec les futures DS N°7, N°3 et N°4…

EN RÉSUMÉ
La gamme, les caractéristiques techniques et le choix des ambiances intérieures :

Deux niveaux d’équipements seront disponible en 2025 à la prise des commandes : Pallas et Étoile. Ce dernier bénéficiera du Luminascreen (calandre lumineuse) en série. Le niveau Pallas sera disponible en versions deux roues motrices uniquement, avec deux autonomies : 572 km (230 ch) ou 750 km (245 ch). Le niveau Étoile y ajoute la version quatre roues motrices de 350 ch et 686 km d’autonomie.

Pour l’heure la liste d’équipements n’est pas connue mais les ambiances intérieures le sont (ci-dessous). Le niveau Pallas est doté en série de la sellerie toile DS-noir Basalte et, en option de la toile DS-gris et Bleu Éternel. Le niveau Étoile est proposé en série avec l’univers Alcantara-Blue Éternel et deux options sont proposées : cuir Nappa-Noir Basalte et cuir Nappa-Brun Alezan. Vous avez le temps d’opérer votre choix…

Ne manquez pas de lire sur notre site notre autre article sur la DS N°8 : ce que le concept ASL de 2020 lui a légué. Par ailleurs, avec ses œillères principalement axées sur l’univers du design au sens large du terme, LIGNES/auto n’a pas évoqué les caractéristiques de charge des batteries, les consommations ou les innombrables aides à la conduite de la DS N°8. Nos confères spécialisés le font très bien et nous les saluons.

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