De gauche à droite, les BMW Z1, Z4, Z8, Z4 de 2018 et les deux Z4 de la première et seconde génération.
BMW a dévoilé peu avant le Mondial la troisième génération de sa BMW Z4. Si la silhouette “coupé” n’est depuis longtemps plus d’actualité (dommage ?),
le roadster reste fidèle aux fondamentaux qui ont fait le succès de cette lignes des “Z”.
Pour autant, il n’y a pas de rupture avec la nouvelle venue mais une belle évolution.
Ah ! le bon vieux temps ! Non, nous ne faisons pas partie du “c’était mieux avant” mais de ceux qui pensent que “c’était bien avant, ce sera encore plus fun demain !”
Il n’empêche, côté design automobile, les règles d’hier sont toujours valables aujourd’hui et le seront encore demain…
La première concerne l’équilibre des masses. Si le polystyrène et ses équivalents ont envahi les centres de design et les salles de maquettes, c’est avant tout pour passer rapidement au stade du volume échelle 1 et constater si ce fameux équilibre est bien dans l’ADN du projet. En découvrant la version définitive de la BMW Z4 dévoilée à Pebble Beach le 23 août dernier, j’ai été quelque peu étonné de l’imposant porte-à-faux avant. Certes, les normes et autres homologations imposent désormais de concevoir des zones importantes devant le bloc moteur mais pour le coup, je deviens partisan du “c’était mieux avant”, notamment lorsqu’on regarde la sublime BMW Z8 ci-dessous.
BMW Z8
BMW Z4
Et que dire alors devant l’aérien Z1 ci-dessus devenu réalité voici déjà 30 ans (dévoilé en 1987 mais commercialisé en 1988 et produit jusqu’en 1991).
De gauche à droite : le Z1, le Z3, le Z8 et le Z4 première génération.
Alors, faudra-t-il positionner le moteur à l’arrière de toutes nos voitures pour enfin disposer de porte-à-faux avant réduits (comme sur la Twingo de Renault…) ? La solution du tout électrique devait logiquement redistribuer les cartes de l’architecture automobile, mais lorsqu’on voit les futures Audi e-Tron et les Mercedes de la génération EQ, on finit quand même par en douter. La mutation automobile (voiture autonome, électrique et connectée) est-elle finalement plus rapide que celle du design qui doit l’habiller ? Heureusement, la BMW Z4 reste mue par un moteur thermique six cylindres qu’elle partagera en partie avec la prochaine Toyota Supra (printemps 2019). On dit de cette dernière qu’elle serait plus radicale que la Z4 ? LIGNES/auto se contentera d’en juger le design.
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