Peugeot abandonne l’hybride diesel. Place à l’hybride essence rechargeable !

Cette fois c’est la bonne ! Après avoir été l’un des précurseurs de l’hybridation diesel, Peugeot change de braquet, abandonne cette dernière architecture pour s’engouffrer logiquement dans l’hybridation essence (marché chinois oblige) mais aussi et surtout, en la proposant “rechargeable”.
Voici donc les premières Peugeot PHEV : des Peugeot aidées de moteur(s) électrique(s), hybrides donc et capables  – grâce à leur possibilité de recharge – de parcourir de 40 à 50 km.
Les nouvelles Peugeot PHEV  sont trois reposant sur deux architectures différentes.

La berline et le break 508 (ce dernier étant révélé dans sa version thermique au Mondial) adoptent un moteur thermique de 1.6 essence et de 180 ch.
La boîte de vitesses qui lui est accolée est une variante électrifiée de la boîte EAT à 8 rapports.
Elle renferme une machine électrique de 110 ch.

Les 508 (ci-dessus) et 508 SW (ci-dessous) dans cette variante “Hybrid” disposent d’une puissance cumulée de 225 ch.
Il est donc possible avec cette première architecture de proposer plusieurs modes de conduite.


Ci-dessous, la chaîne de traction en mode “thermique” avec le seul moteur essence en action.

Ci-dessous, le mode 100% électrique possible sur environ 40 kilomètres.
C’est la machine électrique logée dans la boîte de vitesses qui seule, entraîne les roues motrices.
Elle puise sont énergie dans les batteries logées sous la banquette arrière.

Ci-dessous, le mode “sport” qui additionne les puissances du moteur thermique et du moteur électrique pour un cumul de 225 ch.


Ci-dessous, le mode recharge. La prise a été installée côté gauche alors que la trappe à carburant est sur le flanc droit.

Il faut 7 heures pour recharger le pack de batteries avec une prise classique. Avec une box-murale, la durée de recharge descend à 1h45.

 

Ci-dessous, le mode de recharge en décélération et au freinage.
On pourra freiner la 508 en relâchant simplement le pied de l’accélérateur, sans avoir à exercer une pression sur la pédale de frein.
Il suffit d’une impulsion sur le levier de vitesses pour l’activer et recharger la batterie. 

L’autre chaîne de traction concerne le SUV 3008 (ci-dessous) qui ajoute au moteur électrique logé dans la boîte de vitesses un autre moteur électrique de 120 ch implanté sur le train arrière.
Le 3008 devient ainsi un vrai 4×4 ! Enfin…
La puissance cumulée approche les 300 ch avec le moteur thermique de cette architecture qui est le Pure Tech dans sa variante de 200 ch.
L’appellation de cette version du 3008 à transmission intégrale devient “Hybrid4”

Ci-dessous, le mode de transmission intégrale avec l’entrée en fonction de la machine électrique logée sur le train arrière.

Même si ces trois versions reposant sur deux chaînes de traction différentes n’arriveront pas avant la fin de l’année 2019, il est heureux que le groupe PSA ait su opérer le bon choix quant à la stratégie de l’hybridation.
Au début des années 2010, les études étaient nombreuses au sein du groupe et les défenseurs du diesel hybride encore écoutés !
Il en aura fallu des tableaux Excel pour convaincre la précédente direction de choisir la bonne voie…
Il faut également saluer la stratégie industrielle choisie par PSA pour ses deux plateformes hybrides (“Hybrid” et “Hubrid4”) ainsi que pour sa plateforme 100% électrique pour les modèles plus compacts, toutes trois industrialisables sur les mêmes lignes de montage que les plateformes à motorisation thermique.

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