Depuis plus de 25 ans, BMW Individual à Garching, près de Munich, propose des modèles spéciaux dotés d’un design très distinctif et enrichis des matériaux les plus précieux. BMW Individual a ouvert une nouvelle dimension avec la BMW Individual M850i xDrive Coupé Night Sky présentée alors que notre planète a traversé brièvement l’orbite de l’astéroïde 2003 EH, au cours de laquelle des fragments de l’astéroïde sont entrés dans l’atmosphère de notre planète en brulant. En de rares occasions, de plus petites roches dans l’espace pénètrent dans le bouclier protecteur de notre planète et tombent sur Terre sous forme de météorites. Certains de ces fragments extraterrestres ont été incorporés dans l’habitacle de cette BMW hors du commun !
En utilisant des matériaux littéralement hors du commun, BMW Individual réussit à donner à la voiture un attrait esthétique unique et très original et repousse les limites de l’exclusivité. La pierre issue de fragments de météorites orne l’ensemble de la console centrale, créant un effet visuel et tactile sans pareil dans le secteur automobile. Des incrustations en météorite ont également été incorporées dans les seuils de portes. BMW Individual a fait appel à l’expertise des chercheurs du « Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics » situé à Garching.
En élargissant l’utilisation de matériaux météorologiques pour les commandes à l’intérieur de la voiture, le design de nombreux autres éléments intérieurs et extérieurs s’inspire d’une structure dont la forme n’existe que sur des objets extraterrestres : le motif de surface caractéristique des météorites de Widmanstätten. La structure strictement géométrique, avec ses lignes droites, a l’apparence de cristaux de glace et devient visible lorsque certains types de météorites de fer sont polies ou mis en contact avec des composés acides. La structure est le résultat du refroidissement de l’alliage métallique dans un processus extrêmement lent qui ne peut être reproduit sur Terre, ce qui en fait une signature indubitable du matériel extra-terrestre.
La singularité de la structure de Widmanstätten est le symbole de la recherche permanente de BMW Individual de solutions de design innovantes jamais vues auparavant. Visible dans la garniture de toit cousue main et sur les garnitures de finition de la console centrale, il a également été fraisé dans les disques de frein de la M850i Night Sky. Ce motif distinctif se retrouve également sur les rétroviseurs extérieurs, les prises d’air latérales à l’avant. Ces composants extérieurs ont tous été fabriqués individuellement selon le procédé d’impression 3D.
Le même procédé de fabrication 3D « additive » (*) est utilisé pour la fabrication des étriers de frein en aluminium qui sont jusqu’à 30 % plus légers que les composants fabriqués selon les méthodes classiques.
Lors de la création des étriers de frein, il a été possible de réduire leur masse au minimum nécessaire pour répondre aux exigences techniques, ce qui signifie que seul le matériau nécessaire au fonctionnement des freins est utilisé.
La forme résultante, dont la construction imite celle des os – avec un équilibre optimal entre la rigidité et le poids des composants – ne peut être produite qu’à l’aide d’une méthode de fabrication additive et non d’une méthode traditionnelle. De plus, il a été possible d’intégrer les canaux de liquide de frein dans la structure des étriers de frein.
La peinture extérieure de la BMW M850i Night Sky combine habilement deux teintes de couleurs : le noir non métallique a été utilisé comme couleur de base. Une deuxième couche de bleu Saint-Marin métallisé a ensuite été appliquée avec un effet de dégradué allant du bord inférieur de la carrosserie jusqu’au haut des passages de roue. Enfin, trois couches de vernis transparent ont été appliquées pour donner au fini de la peinture une sensation de profondeur.
La fabrication 3D est désormais entrée dans l’univers automobile. En France, la future 508 Peugeot Sport dévoilée à Genève pourrait bénéficier d’une calandre au design réalisable uniquement avec cette technologie 3D. A suivre donc…
(*) « L’impression 3D est un terme synonyme de la fabrication numérique. En réalité́, plusieurs procédés entrent dans la catégorie de la fabrication additive. Bien que les imprimantes 3D couramment disponibles construisent en général des pièces à l’aide de plastique fondu ou d’un matériau similaire, d’autres procédés de fabrication additive offrent une polyvalence bien plus élevée en termes de qualité́ de construction et de sélection du matériau. Par exemple, une méthode de frittage de métal fusionne en réalité́ des couches de poudre pour créer des pièces métalliques. » Extrait de la collection « fabrication numérique pour les nuls »de Brian Underdahl.